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Vous allez découvrir sur cette page les poèmes reçus  pour notre participation au    le printemps des poètes  2005      
                                              
                      
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé avec nous à
                                                      "ca tu apris à lécole aujourd'hui"



        ouicecekilfofer 

Les choses de l’enfance ne meurent pas, elles se répètent comme les saisons
           [ Eleanor F. ]


Jacques nous a envoyé le début  d'un beau poème qu'il avait appris avant la  guerre ...
Nous l'avons lu et beaucoup aimé ... mais nous n'arrivons plus à le retrouver ... sans doute l'avons    
excuse-nous jacques nous effacé par erreur ...

Pour éviter de recommencer pareille "bêtise"
nous publierons les poèmes dès  que nous les recevrons ...




Jacques , nous te souhaitons
 un bon rétablissement et nous espérons
 que tu pourras nous envoyer le poème entier
au printemps .


aux premières jonquilles ...





Un poème  d'Arthur R. appris en CM1 ou CM2
 dont je me souviens assez bien et qui traduit mieux la
distance entre notre besoin de vie et les malheurs de
 la guerre, que toutes les actualités sanglantes que l'on
donne en spectacle audiovisuel aux enfants d'aujourd'hui.

Alain S., président
Association ECHEL
6, grande rue
25330 Nans sous Sainte Anne

Mel : echel.assoc@free.fr
http://echel.assoc.free.fr
Le portail associatif et culturel Loue Lison Furieuse :
http://louelisonfurieuse.free.fr
et le site local Jeunes Information Loue Lison
http://jill.cyb.free.fr


Le dormeur du val  pour entendre ce poème

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


Arthur R. (1854-1891)  
(Recueil:Poésies)
                                                                    
Difficile de dire aujourd'hui quel est mon poème préféré : il y a des poèmes pour tous les âges de la vie, pour tous les malheurs de la vie, pour tous les bonheurs de la vie...

Mais voici un poème de Jacques P. qui sourit        toujours dans un coin de ma tête :

Le cancre le cancre

Il dit non avec la tête
Mais il dit oui avec le coeur
Il dit oui à ce qu'il aime
Il dit non au professeur
Il est debout
On le questionne
Et tous les problèmes sont posés
[...]
suite ...

Petite précision : bien sûr, j'étais un bon élève, mais ça n'empêche pas de rêver...

Cordialement,

Daniel C.


Et si je jouais le jeu moi aussi ?
Mon poème favori est déjà pris !
Alors passons au second , je serai comme cela sûr
de pouvoir le placer sur la page, et ça me permettra
 de faire des essais d'insertion d'image :

La fourmi

une

J'ai retrouvé cette version  dans mes papiers ...
Les illustrations sont de Jean François... ( un de mes anciens élèves de l'Eveil qui a battu des records de longévité dans l'Etablissement puisqu'il a quitté ma classe à l'âge de 28 ans ...) ou
plutôt  de Jorge !
                                                                 
                                                                   Alain L.
david berjon vous offre ce poème,
avec le message suivant :
Poème hors-catégorie car je ne me
 souviens d'aucun poème.

Chanson d'automne
chanson d'automne
- (Recueil : Poèmes saturniens)

Paul V.

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Thierry B.:

Bonjour,je vais te préparer quelques
 poèmes que j'aime bien
c'est difficile de choisir
en voici déjà un d'un poète que j'aime beaucoup

L'ASIE

Par la fenêtre de l'école
on voyait la carte d'Asie
la Sibérie y était aussi chaude que l'Inde
les insectes y cheminaient
de l'Indus au fleuve Amour;
au pied du mur
un homme mangeait sa soupe
que les fèves rendaient mauve
il était grave
et seul au monde.

Jean F. " Exister"


Le cheval de mine

Par Monique P. de Montmahoux

Il y est descendu un jour
Il y a tant et tant d’années
N’a plus vu la lumière du jour,
Il n’est plus jamais remonté
Il en a traîné  des chariots
Dans cette mine toute noire
Il en a traîné des chariots
Au fond de ce trou noir.
Souvent longtemps il a songé
Aux champs, aux prés qu’il a connus
Sans oser croire qu’il ne les verrait plus
Il pensait parfois au vent d ‘été
Aux bonnes odeurs d’herbe et de fleurs
Il en imaginait parfois les couleurs
Acceptant sans pouvoir se révolter
Sa condition voulue par des humains sans cœur
L’ayant rendu esclave, pour toujours enfermé.
Puis un jour quelques hommes l’ont remonté
Pour le mener à l’abattoir
Il est sorti de son trou noir
Le pauvre cheval avait perdu ses yeux
Il avait perdu ses souvenirs
Devenu inutile et si vieux
Il ne lui restait qu’à mourir



Bonjour Monsieur L.,

Autorisation accordée, avec mes compliments.

Le seul poeme original que je puisse vous
proposer est un pastiche de Ponge. Vous
serez peut-etre obligé de restituer les
caractères à accent (?) Le voici:


======
le bout de papier rose chiffonné


Origami raté, il nargue le spectateur
 habitué à un art représentatif.
Plis et bords rigoureusement
géométriques concourent avec
des bourrelets moins décis
et plus humains. Mi volcan
 mi escargot, il ne laissera
englouti poubellé ni
lave ni bave.


Kirk A.
Voici mon poème préféré que j'ai appris chez Lulu ...
Victor H.
« Chanson »
chanson d'automne dit par Jean Piat

(écrit le 27 septembre 1853)

Les hirondelles sont parties.
Le brin d'herbe a froid sur les toits ;
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon bûcheron, coupe du bois.

Les hirondelles sont parties.
L'air est dur, le logis est bon.
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon charbonnier, fais du charbon.

Les hirondelles sont parties.
L'été fuit à pas inégaux ;
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon fagotier, fais des fagots.

Les hirondelles sont parties.
Bonjour, hiver ! bonsoir, ciel bleu !
Il pleut sur les touffes d'orties.
Vous qui mourez, faites du feu.

Non publié du vivant de Hugo
L'art d'être grand-père, 1877

Bonjour toute l'équipe de la classe d'Alain, voici le

 poème dont je me souviens .

Jocelyne M.

Le Loup et l'Agneau Le loup et l'agneau dit par Olivia Anderson

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tête encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

Jean de La F.
Catherine F.
Souvenir de mes sept ans. 

La biche  écouter La Biche par Mony Dalmes

La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux :
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.

Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.

Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et le cou tendu vers les cieux,
Folle d'amour et de rancune,
La biche brame au clair de lune. 

 Maurice R. (1846-1903)

Recueil les REFUGES

Je vous envoie ce poème que j'aime.

Lucas L.

Etre ange être ange par les écoliers de rocamadour


Etre ange
C'est étrange
Dit l'ange
Etre âne
C'est étrâne
Dit l'âne
Cela ne veut rien dire
Dit l'ange en haussant les ailes
Pourtant
Si étrange veut dire quelque chose
 [...]
lire la suitelire la suite ...


Jacques P., Fatras
Bonjour Julien,Kaddour,Karim, Mehmet, Nicolas et Fabian,

Petite précision sur le choix de mon poème !
cliquer ici pour voir la suite...

Martine P.

Le cancre




 
Bonjour à tous c'est une super idée de nous demander de vous envoyer des poemes cela me renvoie très loin quand j'etais ecolier etque nous avions "recitation" j'ai retrouvé ce poeme un peu nostalgique mais on peut en tirer deux idées un peu opposées et chacun choisira la sienne
-il vaut mieux ignorer la réalité
-il ne faut pas faire les choses à moitié
 
A bientot Marco
Bestiaire du coquillage

Si tu trouves sur la plage
Un joli coquillage
Compose le numéro
Océan 00
Et l'oreille à l'appareil
La mer te racontera
Dans sa langue des merveilles
Que papa te traduira

Claude Roy


Merci pour votre commentaire sur
 
http://tcheni.blog.lemonde.fr/tcheni/

Muriel
Diabolo
Bonjour,
voici la contribution de l'équipe du Printemps des Poètes...
 à votre projet
Jean-Pierre S. : Les Sapins d'Apollinaire poèmes dits par Apollinaire lui-même
Lucie S. : Les Conquérants de José Maria de H.
Célia G. : Temps futurs de Victor Hugo
Maryse P. : Demain dès l'aube, de Victor H.
Marie-Laure de Boysson : L'homme et la mer, de Charles B.

cordialement
L'équipe du Printemps des Poètes

Le Printemps des Poètes
6 rue du Tage
75013 Paris
T 01.53.800.800 / F 01.53.800.886
www.printempsdespoetes.com
Bonjour,

Je n'ai pas retrouvé le
 premier poème que j'avais
 appris par coeur à l'école
qui parlait d'enfants
 qui allaient ramasser des mures
mais en recherchant attentivement
j'ai retrouvé celui que
 je vous envoie.
Il me faisait bien rigoler
 et m'a donné envie de
 rencontrer un pélican...
et surtout de voyager.
C'est un poème de Robert Desnos,
 je l'ai retrouvé sur ce site :

http://www.robert.desnos.online.fr/enfants.html
http://www.robert.desnos.online.fr/pelican.html



Bravo pour votre idée !


Stéphanie


====================


Le Pélican


Le capitaine Jonathan,
Étant âgé de dix-huit ans,
Capture un jour un pélican
Dans une île d'Extrême-Orient.

Le pélican de Jonathan,
Au matin, pond un oeuf tout blanc
Et il sort un pélican
Lui ressemblant étonnamment.



Robert D.

Comme je n'étais pas une très bonne élève,

je ne me souviens plus des poèmes que

j'ai appris à l'école!!!

Je vous envoie celui-ci qui me plait beaucoup....

et qui j'espère vous plaira aussi!

Hélène A.

 

CE QUE DIT LE COCHON

Pour parler, dit le cochon,

Ce que j’aime c’est les mots porqs :

glaviot   grumeau   gueule   grommelle

chafouin   pacha    épluchure

mâchon   moche   miche   chameau

empoté   chouxgras   polisson.

J’aime les mots gras et porcins :

jujube   pechblende   pépère

compost   lardon   chouraver

bouillaque   tambouille   couenne

navet   vase   chose   choucroute.

Je n’aime pas trop potiron

et pas du tout arc-en-ciel.

Ces bons mots je me les fourre sous le groin

et ça fait un pöeme de porq.

 Jacques R.,

Les Animaux de tout le monde.
Ce n'est pas encore le Printemps mais Jacques est retrouvé:

date 1/03/05  23h55
Bonsoir Jacques,

Fabienne m'a dit que tu étais
 rentré à Levier .
Nous avons perdu le poème
 que tu nous avais envoyé !
Peux-tu nous le renvoyer que je puisse
 le mettre en ligne !
http://enviedagir.eveil.chez.tiscali.fr/eveil/poemes.html

Merci d'avance

Amicalement

Alain L.


date: 2/03/05   17h46
Bien sûr que je peux renvoyer
 ce début de poème ! Je croix
que ça s'appelait
: le grillon du foyer.
Mais de qui c'est ?
Mystère total. Comment
 le retrouver en entier dans ces
conditions ?

Souffle, vent ! Tombe à flots, pluie !
Dans mon palais couvert de pluie,
Je me ris de la pluie et du vent.


Je vais mieux, mais j'ai
quand même pris
un coup derrière le crâne,
 un coup de vieux !

Jacques



date: 2-03 18h10
tu devrais trouver la réponsee:

http://pages.infinit.net/jovie/feu.htm

à +

alain




date: 2-03 18h21

Formidable ! C'est exactement ça!
 J'avais oublié que c'était de
 Théophile G. Si tu
compares avec ce que je t'ai
envoyé, il y a des dissonances.
Ma mémoire n'est pas très fidèle.
Mais tu peux l'insérer dans ton site.
Merci de l'avoir trouvé,
c'est fortiche.


Voilà , tout est dit et surtout comment
grâce au web  "Passeurs de mémoire" prend vie
 pour nous ...

Dans nos ordis il y a de la  mémoire morte !
Il ne tient qu'à toi de la rendre vivante qui a dit négative attitude ? ...

alain l.
 
passeurs de mémoire?


"La poésie est cette  musique que tout homme porte en soi."

[William S]


Marpa Amancey




alors , réveille le Petit Prince   qui dort en toi ...
          et  mêêê...le nous un poème !mêêê...le nous un poème



Le premier,  mais seul poème que nous avons reçu aujourd'hui,  vendredi 4  mars,  est celui d'Emilie, une ancienne collègue de l'Eveil qui ne nous a pas
oublié(e)s,  alors comme en plus c'est aussi mon poème préféré , il compte double !

Merci Emilie!


LE DORMEUR DU MAL
 
C'est un coin de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
 
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
 
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce le doucement : il a froid.
 
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


Et puis vous savez quoi ?
 Le coin de verdure ou chante une rivière c'est ici, à Nans sous Sainte Anne que le jeune Arthur l'a rencontré grâce à un ami commun à Courbet et lui-même ... vous souriez et bien  en voici la preuve ...




Sujet:
V
De:
Gilbert N. <      @milan.fr>
Date:
Fri, 04 Mar 2005 14:34:57 +0100
Pour:
<catuapris@tiscali.fr>

Bonjour,
Je ne peux que saluer votre initiative.
Et que vous avez bien fait d’agir ainsi en allant au bout de vos envies.
Bien à vous
..............
Gilbert N.
Directeur de rédaction
MILAN PRESSE MULTIMEDIA
300 RUE LÉON JOULIN 31101 TOULOUSE CEDEX 9 France TEL 05 61 76 64 46.
     @milan.fr
http://www.milanpresse.com

 

Les poèmes sont maintenant classés dans l'ordre  alphabétique des  prénoms  des
   personnes qui nous les ont envoyés ... 
Cliquez sur la lettre de votre choix pour découvrir ces poèmes,  ou ces personnes...!
 
Bonnes surprises !
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      Le bonheur est dans le pré . Cours y vite , cours y vite.
LE BONHEUR EST DANS LE PRE . COURS-Y VITE. IL VA FILER.
[ ...] 

  
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé!     

Extrait de "Ballades du beau hasard"

Paul F.
(1872-1963)

Il va falloir attendre combien de temps encore pour pouvoir le publier en entier ?
                    Et dire que ça pourrait êtreça serait tellement plus simple ...si simple ...

                                                           CLIQUEZ SUR LE GENIE et vous aurez une belle surprise !!!


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